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Psychothérapie de l’enfant et de l'adolescent
Commencer une psychothérapie se fait généralement quand souffrance est ressentie. Dans la conduite de la cure de l’enfant, le clinicien est attentif à la dimension du développement et sa relation avec la temporalité. C’est important de consulter dès l’apparition des premiers symptômes.
La cure de l’adolescent accompagne ce dernier dans la construction possible d’une voie vers la vie d’adulte, dans ses changements psychiques et ses nouvelles responsabilités, son nouveau corps et son rapport avec le monde.
Les raisons pour commencer une psychothérapie sont (liste non exhaustive) :
Les mineurs sont accompagnés par leurs parents. Vous souhaitez commencer une psychothérapie ? Vous pouvez me contacter au 06.17.87.49.71.
125 avenue Pierre Sémard,
94210 Saint-Maur-des-Fossés
Zone d'intervention
Je reçois à mon cabinet
Lundi au vendredi : 8h à 20h
Samedi : de 8h à 14h
La notion de spectre implique un continuum mais aussi des nuances, de l’identique mais avec des différences. Le dictionnaire Le Robert définit spectre comme un ensemble de faits de même nature. Un synonyme donné est le terme éventail. TSA apparait dans le DSM[1] V en 2013. Dans cette perspective sémantique, le TSA, par son large panel, regroupe de ce fait des diagnostics différenciés dans les précédentes classifications internationales des pathologies mentales (DSM IV, CIM 10, CFTMEA). Il regroupe : autisme infantile, autisme atypique, trouble envahissant du développement (TED), trouble envahissant du développement non spécifié, syndrome d’Asperger, dysharmonie psychotique/dysharmonie évolutive, psychose déficitaire, psychose infantile. Cette grande catégorie de troubles vient flouter les contours du diagnostic et peut-être d’une réalité. C’est comme si on ne savait pas trop où ça commence et où ça s’arrête. Pour un clinicien, la précision du diagnostic est primordiale. Elle permet de donner le cap pour mener la cure.
[1]
Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.
Evacuer le mot autisme pour n’en faire qu’un adjectif autistique, le vide ainsi de son essence. Il devient quelque chose d’autistique et non un autisme. Cela permet-il une meilleure acceptation familiale ? Sociale ? Pour ce qui est de la clinique, un diagnostic ne définit pas l’être. Il n’est qu’un outil de travail pour les cliniciens qui doit être précis. Au moment où s’opère ce glissement sémantique, le mot trouble fait son apparition. Il vient teinter l’autisme de probables étiologies qui seraient celle de l’organisme et du comportement, abandonnant ainsi l’espoir de l’être en devenir qu’est l’enfant. En effet, dans le dictionnaire Le Robert, trouble signifie : modification pathologique des activités de l’organisme ou du comportement de l’être vivant.
L’être vivant est à entendre ici dans le sens biologique. La dimension psychique disparait donc dans le TSA ! Il ne me semble pas aberrant d’affirmer qu’un enfant n’est pas un ensemble d’organes ou de comportements. Sa vie psychique, son caractère, son identité, sa différence constituent son être, au-delà du biologique.
Ces tours de magie linguistiques aident-ils les parents et les enfants à mieux comprendre et à accepter la réalité de l’autisme ou d’autres pathologies infantiles ?
Pour rappel, la moindre suspicion, le moindre symptôme d’autisme ou autre difficulté ou souffrance chez l’enfant sont de bons motifs de consultations. Le quotidien de parents avec un enfant souffrant d’autisme est compliqué, et obtenir un diagnostic peut-être un parcours du combattant. Il faut, d’une part, faire face aux difficultés de son enfant, sa souffrance, les inquiétudes quant à son avenir (qu’est-ce qu’il ou elle va devenir quand je ne serai plus là ?) et à sa propre impuissance. C'est un motif suffisant pour commencer une psychothérapie. En effet, comment aider son enfant ou son adolescent si on ne s'aide pas soi-même ?
De plus, nombreux sont les parents qui délaissent leur carrière, leurs rêves. Le travail de la psychothérapie tend à faire gagner un maximum d’autonomie à l’enfant et à sa famille.
L’annonce du diagnostic est une étape qui peut geler, tétaniser, terrifier, interrompre la rêverie des parents (celle où le parent rêve que son enfant devienne pilote, avocat, etc.) et être déterminante pour la suite. Engager une psychothérapie est également important pour les parents à ce moment-là, pour continuer, malgré tout, à désirer et à faire au mieux.
Je reçois les enfants, adolescents et adultes autistes en prenant en compte leur dimension psychique, leur individualité. Une psychothérapie rigoureuse leur permet de s’inscrire de façon plus autonome dans la vie.
Ne pas avoir de diagnostic ne veut pas dire ne pas engager de soins et cela dès les premiers signes :
*Attention: La liste n’est pas exhaustive et l’intensité des symptômes varient d’une personne à une autre. Une personne peut ne pas avoir tous les symptômes.
Hyper ou hypo sensibilité aux stimuli sensoriels (dont la fuite du regard).
Le temps est un facteur clé dans la psychothérapie et la prise en charge globale de l’enfant. Le concept même de développement de l’enfant se mesure en fonction du temps. Une mobilisation précoce dès les premiers doutes quant au bon développement de l’enfant est importante.